Etudes

JF Soupizet est membre de Futuribles International depuis 1985 et depuis 2015, au titre de Conseiller scientifique, il collabore avec l’Association sur les questions liées au numérique.
Il a rédigé ou contribué à la rédaction de notes de prospectives dans le cadre du dispositif Vigie de l’association

Missions, études(2018-2021)

  • Prospective de la donnée spatiale, étude en cours avec Futuribles pour le CentreNational d’Études Spatiales-CNES.
  • L’Intelligence artificielle au service de la prévention des risques professionnels, étude en cours avec Futuribles, pour l’INRS.
  • L’Intelligence artificielle dans le secteur assuranciel avec l’Externado de Colombie, pour le Groupe d’assurance SURA.
  • «La transition numérique pour des territoires durables» mission d’appui au CNFPT pour la conception des Rencontres nationales de l’Ingénierie Territoriales, 2020-2021.
  • Accompagnement d’une démarche de prospective «Espace et territoires: quel besoin d’espace face aux enjeux de vulnérabilité des territoires de faible densité?» Centre national d’études spatiales, 2019 à 2021.
  • Contribution auprès du groupe de travail «Prospective de la 5G à horizon 2030», en partenariat avec le Cigref, 2020.

Analyses prospectives

  • «Les satellites de basse orbite» analyse prospective Futuriblesmise en ligne le 1er mars 2022.
  • «Les géants du Net face aux États», analyse prospective qui a donné lieu à lapublication dans la revue Futuribles (25 août 2021) età une table ronde avec le CIGREF et la CNIL sur les questions réglementaires (14 septembre 2021).
  • «L’Intelligence artificielle, vers un basculement du monde?» dresse un panorama du numérique au cœur duquel l’intelligence artificielle occupe une place centrale et esquisse des scénarios correspondant aux équilibres de pouvoir qui pourraient en résulter.
  • Étude Espace, Climat et Territoires pour le compte de Space’ibles. Cette étude a permis d’établir une cartographie des acteurs de la donnée pour les territoires et d’identifier trois thèmes porteurs pour étudier plus en détail les écosystèmes de données au servicedes priorités des Territoires et envisager les pistes d’une co-construction entre les acteurs de ce domaine. (2018-2019)
  • «Quelle gouvernance pour l’Internet» Analyse prospective adresse spécifiquement les questions de la gestion du réseau des réseaux et les incertitudes sur les formes de son développement futur.

LES ENJEUX DE LA GOUVERNANCE DE L’INTERNET
PAR PORTNOFF ANDRÉ-YVES, SOUPIZET JEAN-FRANÇOIS
30 NOV. 2016

Selon la définition donnée par le groupe de travail sur la gouvernance d’Internet du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), la gouvernance d’Internet est l’élaboration et l’application conjointes, par les États, le secteur privé et la société civile, dans le cadre de leurs rôles respectifs, de principes, normes, règles, procédures de prise de décision et programmes propres à façonner l’évolution et l’usage d’Internet. Selon la façon dont elle s’organise, cette gouvernance est susceptible d’avoir des impacts importants, à la fois économiques, politiques, sociaux, sur les utilisateurs du Net — citoyens, acteurs économiques et autres… De fait, les réglementations et l’organisation de la gouvernance d’Internet sont au cœur de nombreux débats et jeux d’acteurs entre les parties prenantes du Net, où se confrontent des visions différentes sur la manière de faciliter la libre communication des idées et des connaissances, en tenant compte notamment des exigences de sécurité et des demandes de préservation des données qui circulent sur le Web.
André-Yves Portnoff et Jean-François Soupizet proposent ici un tour d’horizon de la gouvernance d’Internet et des enjeux qui s’y rapportent.


QUELLE PERSPECTIVE POUR L’INTERNET DES OBJETS EN 2025?
Publié le 30 août 2016

Les technologies des objets connectés et de l’Internet des objets se sont rapidement développées ces cinq dernières années, et l’essor du marché des objets connectés ne fait guère de doute aux yeux des cabinets spécialisés. Ces évolutions très rapides suscitent l’intérêt des industriels, des utilisateurs et des pouvoirs publics. Mais au-delà de quelques projections quantitatives, il existe peu de travaux proposant des réflexions prospectives et systémiques sur les évolutions possibles de ce secteur.
Partant de ce constat, Futuribles International a mené une réflexion prospective de six mois visant à décrypter les évolutions possibles du secteur des objets connectés et de l’Internet des objets (IoT) à l’horizon 2025. Cette démarche a consisté, à partir d’une analyse de la littérature, à identifier les principales questions clefs pour l’avenir, à proposer différentes hypothèses d’évolution sur chacune de ces questions, à construire des trames de scénarios sur les objets connectés et l’Internet des objets à l’horizon 2025. L’essentiel de ces travaux est restitué ici.
La démarche a été conduite par l’équipe permanente de Futuribles avec l’aide d’un comité scientifique largement mobilisé tout au long de la démarche composé de Geoffrey Delcroix, Nicolas Mazzucchi, Jean-François Soupizet et Kavé Salamatian.


QUELLE INTELLIGENCE POUR QUELLE VILLE?
PAR SOUPIZET JEAN-FRANÇOIS
9 DÉC. 2015

En 2015, l’association Futuribles International a choisi de lancer un groupe de travail sur les villes intelligentes. L’objectif est de mener une réflexion prospective sur les nouveaux modes de fonctionnement de la ville permis par la diffusion des technologies numériques en mettant l’accent sur les transformations des relations qu’entretiennent les acteurs de la ville (citoyens, élus, techniciens, entreprises, opérateurs urbains). Si les questions technologiques liées aux smart cities ont déjà fait l’objet de nombreux travaux français et internationaux, en revanche, le fait que la smart city puisse être porteuse d’un nouveau partage des pouvoirs nous semble, à ce jour, beaucoup moins étudié, et pourtant essentiel à intégrer dans les nouvelles stratégies que les villes mettent en place au nom de la « ville intelligente ».
Cette réflexion a donné lieu à une première note de cadrage qui a permis de faire émerger trois questions clefs :

  1. La ville et ses nouvelles responsabilités: dans quelle mesure les fonctionnalités de la ville intelligente peuvent-elles aider les pouvoirs publics locaux à faire face à leurs nouvelles responsabilités économiques, sociales et environnementales ?
  2. La ville et ses partenaires: comment les fonctionnalités de la ville intelligente modifient-elles les relations avec les opérateurs urbains, suscitent-elles l’apparition de nouveaux acteurs, et quelles stratégies adoptent-elles notamment en matière d’accès et de gouvernance des données ?
  3. La ville démocratique: en quoi les fonctionnalités de la ville intelligente peuvent-elles modifier le fonctionnement démocratique tant dans les relations de la ville avec les citoyens que dans l’équilibre entre responsabilités politiques et services techniques appuyés sur les technologies d’information ?

Ces questions clefs ont été mises en discussion au cours d’une journée d’étude qui a réuni une vingtaine d’acteurs concernés : représentants de collectivités locales, d’entreprises intervenant dans des smart cities, de membres de Futuribles International, etc. Les échanges ont permis d’approfondir les questionnements et d’alimenter la présente analyse prospective.


ETUDE “ENTREPRISES ET CYBERSÉCURITÉ À L’HORIZON 2025”
Participation au titre de membre du comité scientifique de l’étude qui a été en finalisée en mars 2015 .

Les risques cyber évoluent vite, obligeant les entreprises et les administrations publiques à réagir sur des temps très courts. Cette urgence permanente peut prendre le pas sur les réflexions sur les évolutions des risques à moyen et long terme, et sur les stratégies qui pourraient permettre de les réduire. Futuribles a donc lancé une réflexion sur le sujet sous la forme d’une étude en souscription